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Quand on est diabétique, les fêtes de Noël sont sources de joie mais aussi parfois de stress et de frustrations. Et pourtant, garder le contrôle pour un bon équilibre du diabète, c’est possible !
Vous pouvez manger de tout, mais en quantités raisonnables et sans vous resservir.
Voici quelques astuces qui pourront vous aider à profiter des fêtes, avec modération :
L’alcool a un effet hypoglycémiant, donc buvez-en avec modération, et pas à jeun. Champagne, vin blanc mousseux et vins rouges sont moins sucrés que les vins cuits, vins liquoreux, les cocktails de fruits, ou encore les kirs. Si vous en buvez à l’apéritif, prenez 2 ou 3 amuse-gueules pour compenser cet effet hypoglycémiant.
N’abusez pas des fruits oléagineux (cacahuètes, noix de pécan, de cajou, pistaches…) ni des fruits secs très sucrés (abricots secs, dates, figues…).
Évitez les sauces qui accompagnent souvent les plats.
Concernant les chocolats, ils sont à éviter en dehors des repas. Il n’est pas exclu d’en prendre un ou deux après le repas, avec le café.
Les repas de fêtes ne sont généralement pas très riches en glucides (généralement seulement présents au travers des toasts et des desserts...).
Si vous êtes traités à l’insuline, tenter de compenser ce manque par du pain ou bien pensez à diminuer votre dose d’insuline.
L’objectif est d’équilibrer ses menus : entrée légère suivie d’un plat un peu plus riche, ou l’inverse.
Quelques exemples d’aliments à privilégier :
La volaille : une valeur sûre, riche en protéines et pauvre en graisses. Vous pouvezdonc consommer de la dinde (ou du chapon, qui est cependant un peu plus gras) pourvos repas de fête, mais attention, restreignez la sauce ! Vous pouvez même remplacerla farce par une farce aux légumes.
Le saumon : riche en vitamines E, A et en oméga 3. Il est nutritionnellementintéressant, qu’il soit fumé, en papillote ou cuit à la vapeur.
Vous pouvez donc profiter des fêtes, tout en restant vigilant sur les quantités !
A retenir ...
Faites attention, les repas de fêtes sont beaucoup plus longs que des repas normaux, il vaut mieux contrôler votre glycémie à intervalles réguliers.
Si vous êtes sous insuline, notez les teneurs en sucres et en graisses des aliments afin de choisir le nombre d’injections nécessaires.
Source :
Agathe V., diététicienne-nutritionniste
